Photographie
lieux : SYMBIO 12, av. Jean Dubrucq
weblinks : https://www.instagram.com/brugneshelene/
helenebrugnes.com

Contemplant la mer à Guernesey, tourmenté par la perte de sa fille, Victor Hugo trouvait cette métaphore pour décrire la dévastation de son âme : « J’habite un tourbillon d’écume». Point de tragédie dans ces images pourtant: la chorégraphie joyeuse des familles, le vent, les vagues, c’est l’Atlantique douce des côtes marocaines, celle qui offre une infinité de jeux, de tendres bagarres, où l’on reste longtemps immergé dans la tiédeur mouvante qui libère les corps. La lumière vibre, l’éblouissement est sonore, l’iode saoule, les cris dessinent des arabesques. C’est précisément de cette expérience sensorielle totale que j’ai voulu rendre compte : rendre visible l’imaginaire, montrer la couleur du vent et donner une forme aux cris, un poids aux corps, une énergie à la vague et une chance au hasard….